Bienvenue dans ce blogue créé dans le cadre d'un cours de l'Université du Québec à Chicoutimi!

mardi 25 septembre 2007

Cent bon sens!

Devoir

*Toutes les définitions sont tirées du Petit Robert 2008

I ) Délimitation de l’aire sémantique de plusieurs mots polysémiques ou homonymiques.

Grève : - Cessation volontaire et collective du travail par des salariés. --- Terrain plat situé en bord de mer ou d’un cours d’eau.

Émettre : Mettre en circulation. --- Projeter hors de soi, exprimer

Sauver : Faire échapper quelqu’un à un danger. --- Économiser.

Anticiper : Exécuter avant le temps déterminé. --- Entamer à l’avance.

Élargir : Rendre plus large. --- Mettre en liberté un détenu.

Grêle : Précipitation constituée de glace. --- D’une finesse excessive.

Application : Action de mettre une chose sur une autre. --- Action d’appliquer son esprit, de se concentrer sur une tâche.

Développer : Enlever ce qui enveloppe. --- Faire croître, donner de l’ampleur. --- Exposé en détail un concept.

Servir : S’acquitter de certaines obligations pour quelqu’un ou une collectivité. --- Mettre à la disposition de quelqu’un une chose. --- Aider en étant utile. --- Se servir, prendre quelque chose.

Dur : Qui résiste à la pression, au toucher. --- Qui résiste à l’effort. --- Pénible à supporter. --- Qui manque de cœur.

Ordre : Succession régulière. --- Disposition qui satisfait l’esprit. --- Qualité d’une personne qui a une bonne organisation. --- Organisation social, ex : l’ordre public.

Panne : Étoffe de laine. ---Arrêt imprévu de fonctionnement dans un mécanisme.

Bureau : Table sur laquelle on écrit. --- Pièce ou est installée le lieu de travail.

Cocktail : Boisson. --- Réunion mondaine avec buffet.

Déshabiller : Dévêtir. --- Mettre à nu, démasquer.


II) Nuance à apporter


Chanteur-Chantre : Personne qui chante --- Voix forte et sonore dans un service religieux.

Venimeux-Vénéneux : Qui a du venin, ex : des serpents venimeux. --- Qui contient du poison, qui provoque des effets néfastes, une plante peut être vénéneuse.

Amener-Emmener : Apporter quelque chose à quelque part. --- Mener quelqu’un avec soi.

Infantile-Puérile : Relatif à la première enfance. --- Qui ne convient qu’à un enfant.

Adresse-Dextérité : Qualité physique d’une personne qui fait les mouvements les mieux adaptés à la réussite de l’opération. --- Adresse manuelle, aisance dans l’exécution de quelque chose.

Physique-Physiologique : Qui concerne le corps humain. --- Relatif à la physiologie.

Problème-Problématique : Question à résoudre qui prêt à la discussion. --- Dont l’existence, la vérité, la réussite parait douteuse, qui fait problème.

Distinguer-Discerner : Reconnaître une personne ou une chose par ses traits caractéristiques. --- Percevoir distinctement un objet, sans aucune confusion.


III) Examiner le traitement dans les dictionnaires des mots polysémiques.


Les noms grêle et panne ont dans le Petit Robert plusieurs entrées parce que leurs nombreux sens sont trop différents.

Pour les verbes comme servir et élargir les différents sens sont seulement énumérés l’un après l’autres dans la même entrée.

Dans certains cas comme le mot dur l’entrée est divisée par des lettres et des chiffres romains.

dimanche 23 septembre 2007

Compte Rendu

Compte rendu de Le français québécois et la légitimité de sa description

MARTEL, Pierre, Nadine Vincent et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE, Université de Sherbrooke, 1998 : «Le français québécois et la légitimité de sa description », dans Revue québécoise de linguistique, vol. 26 n. 2, 1998, Montréal, pages 95-106.


Cet article, rédigé par 3 linguistes de l’université de Sherbrooke, s’intéresse principalement au phénomène de la variation lexicale à travers la francophonie. Cela n’est une nouvelle pour personne, il existe des écarts entre le français québécois et le français dit standard. Pourtant, les Québécois n’utilisent-ils pas les mêmes dictionnaires que leurs cousins français? Il existe donc une norme, on peut affirmer que le français écrit est pratiquement le même de chaque côté de l’Atlantique. Cependant, les québécois ne vivent pas la même réalité politique qu’en France. À partir de cette perspective, les auteurs ont voulu avec ce texte, entreprendre un questionnement sur la place du vocabulaire sociopolitique québécois dans les ouvrages dictionnairiques français.

Pour délimiter leur enquête, les chercheurs ont analysé 100 mémoires de la commission Bélanger-Campeau qui traitait de l’avenir du Québec dans la constitution canadienne en 1998. Ces textes soignés proviennent de différents milieux, ils sont donc très représentatifs de toutes les sphères de la société québécoise. Quelques mots employés fréquemment pour décrire notre réalité furent retenus et classés en trois thèmes ; groupes humains, option constitutionnelle et identité.


Voici un bref coup d’œil des mots retenus et de leur subdivision:

Groupes humains : -nation -société -pays

Option constitutionnelle : -autonomie -souveraineté -fédéralisme

Identité : -canadien -québécois -canadiens-français


Pour démontrer la thèse que les définitions des dictionnaires français ne correspondent pas toujours au sens québécois, le terme nation fut analysé. Dans le Petit Robert, une nation est brièvement un groupe humain constituant une communauté politique souveraine. Ce qui revient à dire que les québécois en fait ne serait pas une véritable nation. De cet exemple, on peut conclure qu’il y a un écart sémantique qui mériterait d’être mieux défini. D’ailleurs, des expressions couramment utilisées comme société distincte, souveraineté-association ou le beau risque devraient avoir leur entrée dans le dictionnaire. Un étranger peut très difficilement se repérer sur le sens de ses mots avec un Petit Robert.

Actuellement les dictionnaires disponibles ne se contentent que de décrire l’univers français. La langue de Molière ne peut se targuer du titre de langue universelle si dans tous les ouvrages qui la représentent font de la France le nombril du monde. Une option facile à ce problème serait de produire nous-mêmes un dictionnaire québécois reflétant mieux notre réalité politique, mais se faisant nous provoquerions une séparation linguistique. Selon le point de vue des auteurs, il serait beaucoup plus préférable d’inclure nos termes dans les dictionnaires déjà existants.

En regardant un peu ailleurs, nous pouvons constater que d’autres pays comme les États-unis, le Brésil et le Mexique ont depuis longtemps appuyé idéologiquement et financièrement la publication de dictionnaires reflétant les usages selon leur réalité. Le Webster américain existe depuis 1806 et les dictionnaires brésiliens ont supplantés depuis longtemps en popularité les versions originales portugaises. Il semble que le Québec tire de la patte depuis longtemps en matière d’affirmation linguistique.

En conclusion, plusieurs facteurs expliquent le fait que le français québécois n’a pas toute sa place dans les ouvrages français. Il est impossible nier que nous n'avons pas le même poids démographique et par ce fait nous constituons un beaucoup plus petit marché. Le message lancé par les auteurs est que dans le but de nous préserver et de nous épanouir en tant que communauté francophone, il serait légitime que nos mots et nos expressions soient officialisés. Le but n’est pas de créer un schisme linguistique, mais de tisser des liens entre nos usages et ceux des autres francophones.

dimanche 16 septembre 2007

Néologismes

Voici une liste de 10 Néologismes

Source : Université de Strasbourg , http://fle.u-strasbg.fr/journar1.htm

Adulescent : (adulte + adolescent) Adulte qui se comporte comme un adolescent.

Alicaments : (aliment + médicament) Pilule que l’on doit prendre en mangeant.

Confipote : (confiture + compote) Confiture allégée.

Foultitude : (foule + multitude) Terme créé par Victor Hugo exprimant une grande quantité.

Franglais : (français + anglais) Parler en mélangeant des mots anglais avec des mots français.

Photocopillage : (photocopie + pillage) Abus de photocopies.

Rurbain : (rural + urbain) Zone urbaine en campagne.

Sidaction : (sida + action) Nom de la journée d’action contre le sida

Vélocation : (vélo + location) Nom d’une entreprise de location de vélos

Les longs mots

Pour l’exercice de cette semaine, qui consiste à découper en morphèmes un mot excessivement long, j’ai choisi Apopathodiaphulatophobie. Cette célèbre phobie de la constipation, qui se caractérise chez un individu par une surconsommation de laxatifs, est en fait composée de trois préfixes et d’un noyau.

Apo-patho-diaphulato-phobie

Apo : Éloignement ou séparation
Patho : Souffrance, changement accidentel
Diaphulato : Impossible de trouver le sens de ce morphème, probablement qu’il n’en est pas un !
Phobie : Peur

En conclusion, après découpage du mot il est difficile de faire un lien avec sa définition. Je soupçonne des gens de médecine voulant seulement créer un long mot pour le plaisir de la chose.


Pour ceux qui s'intéressent à ce sujet, je vous conseille de visiter ce lien qui recense les plus longs mots dans toutes les langues!

http://villemin.gerard.free.fr/Langue/Motlong.htm

mardi 11 septembre 2007

Résumé de lecture

Compte Rendu

POIRIER, Claude, 2005 : « La dynamique du français à travers l'espace francophone à la lumière de la base de données lexicographiques panfrancophone », Revue de linguistique romane, Strasbourg, t. 69, nos. 275-276, p. 483-516. (C-108)

Voici un compte rendu très sommaire du premier article scientifique que j'ai lu. Je ne suis pas certain que je vais m'en servir pour faire mon compte rendu, mais je tenais à rassembler les idées principales pour ne pas perdre ma lecture.

Selon Claude Poirier, la supériorité du français de France dit standard est en train de s’effriter. Nous assistons à un important changement de perspective, puisque les français régionaux comme ceux du Québec ou du Maghreb s’affirment comme étant des formes réelles et concrètes de français. L’auteur s’est questionné longuement sur l’origine des diverses variations du français et a analysé la pensée de quelques spécialistes qui se sont penchés sur la question. De cette analyse s’est dégagé le fait qu’aucun type de français n’est supérieur à un autre et cela même si la sorte de français comporte plusieurs emprunts à d’autres langues. Face à cette grande diversité, il serait nécessaire d'entreprendre un travail de recensement des termes régionaux pour les officialiser au même titre que tous les mots que l’on retrouvent dans le dictionnaire. Un tel ouvrage est déjà commencé sur le net, il porte le nom de base de données lexicographiques panfrancophones. Sur ce site on peut retrouver les particularités régionales de tout les pays francophones sur la planète. La plupart des définitions sont accompagnées d’une image et d’une séquence auditive pour que les utilisateurs aient la chance d’entendre la prononciation exacte. Ce projet de dictionnaire panfrancophone ne peut qu'avoir des effets bénéfiques sur la place du français dans le monde. La langue de Molière est en voie d’être la langue la mieux répertoriée et les collaborations nécessaire à ce travail de longue haleine ne peuvent que créer des liens entres les nombreuses communautés francophones.

Mots et sensations!

I)Trouvez des verbes traduisant les effets que les odeurs ou les parfums produisent sur vous :

L’odeur de la cigarette me dégoutte.
Les parfums forts me dérangent.
La senteur du café m’apaise
Le parfum du chocolat m’enchante
L’arôme du riz me plaît.

II)Qualifiez l’odeur :

L’odeur de la cigarette est dégouttante.
Les parfums forts sont dérangeants.
La senteur du café est apaisante.
Le parfum du chocolat est enchantant.
L’arôme du riz est plaisant.

II)Concevez un exercice d’enrichissement du vocabulaire :


Pour le goût (élèves de la maternelle) : Faire goûter différents liquides aux enfants et leur demander de dire lequel est amer, sucré, vinaigré… Pour élever quelque peu le niveau de difficulté il serait intéressant d'introduire différentes textures comme velouté, moelleux, granuleux...

Pour le toucher (élèves du primaire) : Mettre un objet inconnu dans un sac, demander à un élève de venir le toucher et tenter d’exprimer ce qu’il ressent pour faire deviner aux autres élèves de la classe qu’elle est l’objet.

Pour la vue (élèves du secondaire) : Présenter une photographie à un élève devant la classe et lui demander de décrire l’image. Les autres élèves doivent tenter de dessiner l’image le plus fidèlement possible.

mardi 4 septembre 2007

À la librairie...

Pour effectuer la petite enquête sur les dictionnaires je me suis présenté aux Bouquinistes sur la rue Racine. Selon la dame au comptoir leur meilleur vendeur est sans aucun doute le Larousse. Cependant, elle recommande fortement aux étudiants de se procurer un exemplaire du Petit Robert. Elle déplore l’absence de noms propres et propose d’acheter un autre dictionnaire pour compléter. La vendeuse n’avait pas d’autres opinions particulières à partager sur les dictionnaires…