Bienvenue dans ce blogue créé dans le cadre d'un cours de l'Université du Québec à Chicoutimi!

lundi 10 décembre 2007

Fin

Le travail est maintenant terminé, il est disponible dans le menu projet long du blogue.

Joyeuse Fêtes!

mercredi 28 novembre 2007

Introduction

Voici l'introduction de mon travail. Ne vous gêner pas pour écrire un commentaire. J'ai changé souvent l'ordre des phrases et j'ai peur que le tout manque de suite dans les idées. J'ai pas encore le recul pour me rendre compte de mes erreurs et j'ai pas encore eu d'avis extérieurs.

INTRODUCTION


Le monde politique, sans cesse commenté par les éditorialistes et rapporté par les journalistes, est riche en créations lexicales. Les discours des politiciens, qu’ils soient prononcés en chambre parlementaire ou lors d’un point de presse, sont scrutés à la loupe par des millions de citoyens. Le pouvoir des mots n’est pas à sous-estimer dans ce milieu, être bon communicateur est essentiel pour y survivre. L’ensemble de la population est ainsi continuellement exposé à des messages politiques souvent truffés de néologismes qui sont par la suite diffusés par les médias. Bien que les députés s’efforcent constamment d’utiliser un vocabulaire exact, soigné et parlementairement correct, ils ne peuvent échapper à l’innovation lexicale puisque parfois certains nouveaux concepts qu’ils défendent n’ont pas encore de terminologie officielle. En plus du registre de langue soutenu qu’ils doivent maintenir, nos représentants doivent jongler avec la censure à l’assemblé nationale. Saviez-vous qu’un index comprenant 222 mots est officiellement proscrit dans l’enceinte du parlement par un article de lois? C’est cependant en campagne électorale, alors que les candidats se livrent une véritable lutte oratoire, que la créativité lexicale est à son meilleure. La dernière élection provincial du 26 mars 2007 ne fait pas exception à ce phénomène, comme à l’habitude différentes idées se sont entrechoquées et un nouveau concept à fait son apparition dans le domaine des options constitutionnels. L’action démocratique du Québec, un des principaux partis de la sphère politique québécoises, s’est annoncé autonomiste, ajoutant à ce terme déjà existant une nouvelle sémantique. Afin de mieux comprendre le sens de cette nouvelle idéologie, ce travail définira chacune des options constitutionnelles proposés aux québécois, soit : le fédéralisme, la souveraineté et l’autonomie, avant de les comparer dans un tableau d’analyse componentielle.

mardi 27 novembre 2007

Journal de bord

J'écris présentement ce mot à partir de la bibliothèque, j'ai accumulé suffisament de sources pour mener à bien mon travail. Je suis présentement prêt à commencer le corps de mon travail. Mon introduction est maintenant presque terminée, je sais ou est-ce que je m'en vais, ça va bien aller!

dimanche 25 novembre 2007

Ce qu'il ne faut pas dire à Québec

Saviez-vous que certains mots sont complètement proscris à l'assemblée nationale? Nos députés doivent s'autocensurer et éviter des termes comme mouton, girouette, clown, hurluberlu, favoritisme... En tout, 222 mots sont interdits. Pour consulter la liste complète allez voir ce blog : http://kerelle.com/politique/termes-non-parlementaires-liste/

mardi 20 novembre 2007

Journal de bord

En vue de la présentation de mon projet devant la classe j'ai préparé mon power point. J'ai tracé la base de mon analyse componentielle pour que tout le monde comprennent bien ce que je veux faire. J'ai réalisé qu'il me manquait encore la plupart de mes sources, je vais devoir aller à la bibliothèque!

samedi 10 novembre 2007

Journal de bord

10 novembre 2007

Cette semaine est consacrée à la recherche des documents de mon corpus. J’ai passé prendre au bureau de compté du parti québécois leur programme en version papier. Pour ceux du parti libéral et de l’adq je devrai me contenter de versions pdf qui sont facilement accessibles sur les sites officiels. Je vais certainement aller consulter à la bibliothèque tous les textes qui ont été écris dans les journaux sur le sujet qui m’intéresse. Je vais lire sur le sujet avant de me lancer dans l’analyse des données du corpus. Aujourd’hui j’ai rédigé ma présentation de recherche et rassemblé la base de mon corpus.

Présentation du sujet de recherche



Analyse componentielle des options constitutionnelles des partis de l'assemblé nationale

1. Genèse de votre réflexion et défense du sujet

Étant donné mon fort intérêt pour la politique et mon engagement dans le milieu, je savais dès le départ que mon projet de recherche irait dans cette direction. Dans un discours public chaque mot est pensé par des groupes d’experts en communication et employé avec grand soin. Je trouve qu’il serait intéressant d’analyser le lexique des programmes des différents partis en ce qui concerne les options constitutionnelles qu’ils défendent. La dernière élection de mars 2007 fut marquée par un phénomène fascinant, le terme « autonomie » fit son entrée dans la sphère politique québécoise. Quelle est la définition de ce mot et quels sont les sèmes qui le distinguent des autres choix politiques ?

2. Problématique

Comment le terme autonomie de l'ADQ se distingue des autres options constitutionnelles proposées?

3. Approche choisie

Comparative : Comparer le vocabulaire dans un tableau d'analyse componentielle.

Biensur d'autres approches seront présentes dans mon travail ;

Analytique : Réfléchir sur la connotation des termes employés.

Synthèse : Regrouper toutes les données et les synthétiser clairement.


4. Méthodologie : déroulement de la recherche

a) Corpus à l’étude : Les articles sur l’identité québécoise dans les programmes du parti libéral du Québec, de l’Action démocratique du Québec ainsi que du parti Québécois lors de l’élection de 2007.



b) Collecte de données

Choisir les mots intéressants qui décrivent l’option préconisée par les partis et ceux qui décrivent l’option des autres partis.

c) Classement des données

Classer les données dans un tableau de fréquence.

d) Analyse des observations

Analyser la fréquence d’emploi et les connotations particulières.

e) Rédaction des conclusions

Rédiger un rapport de la démarche et des conclusions obtenues.

5. Bibliographie préliminaire à inclure


Programme du parti libéral
(http://www.plq.org/pdf/Plateforme_PLQ_2007_FR.pdf)

Programme de l’action démocratique
(http://www.adq.qc.ca/tiki-index.php?page=Programme&bl)

Programme du parti Québécois
(http://www.pq.org)

mardi 30 octobre 2007

Analyse componentielle


Voici une petite analyse componentielle des différents termes pour décrire les relations amoureuses. Chaque mot se distingue des autres par les différents sèmes qu'il contient ou qu'il ne contient pas.



Les relations



vendredi 26 octobre 2007

Homme et Femme


Voici comment les mots homme et femme sont définis par le dictionnaire en ligne disponible dans la liste de liens du blogue.


http://www.le-dictionnaire.com/


femme n.fém.
a) être humain de sexe féminin
* une femme exubérante; femme de tête
* des jeunes femmes; un professeur femme
b) épouse
* je vous présente ma femme; ils étaient accompagnés de leurs femmes
c) LOC.: domestique
* une femme de chambre; des femmes de ménage


homme n.masc.
a) (individu mâle adulte)
* vêtements pour hommes; un homme et ses enfants
* une affaire entre hommes; devenir
homme (adulte)
* (soldat du rang) un caporal et quatre hommes
b) (le genre humain)
* l'homme ne vit pas que de pain
* l'homme et la nature, l'homme et les animaux
* les hommes ont conquis la planète, puis l'espace
c) expressions diverses :
homme de bien; h. d'honneur; honnête
homme (cultivé); h. d'esprit; h. de main
(pour les tâches louches); h. de paille
(prête-nom); h. d'Etat, de loi
, de lettres, d'église; l'homme de


À partir de ceci on peut remarquer que le mot homme comporte beaucoup plus de significations. Il inclut le genre humain en son sens large, nous sommes des hommes et non pas des femmes. La connotation d'homme est généralement posivite (ex: l'homme de la situation, un homme d'affaire...) alors que le mot femme se rapporte davantage à des titres domestiques. (ex: femme de chambre, femme de ménage)

Tourtière du Saguenay


Qu’est-ce qu’une tourtière ?

Tourtière : n.f. Pâté contenant des cubes de viandes et de patates. Cuit dans un plat large et peu profond. À ne pas confondre avec pâté à la viande.


La recette familiale de notre tourtière étant trop secrète pour la révéler sur ce blogue, j’ai trouvé sur le net quelque chose de semblable. Fait étonnant, il semble que la tourtière du Lac Saint-Jean ne soit pas la même que la tourtière du Saguenay ! Les gens du Lac ont tendance à rajouter du lard salé et d’utiliser des marmites hautes alors qu’au Saguenay on se limite au traditionnel viande-patate dans un plat peu profond, mais large.

Recette : http://www.recettes.qc.ca/recettes/recette.php?id=3441&rdj=&pub=

INGRÉDIENTS

8 tasses (800 g) de pommes de terre en cubes
1 lbs (450 g) de boeuf, haché, maigre
1 lbs (450 g) de porc, haché, maigre ou mi-maigre
1 lbs (450 g) de veau, haché
2 oignons, hachés
1 conserve (10 oz; 284 mL) de consommé de boeuf ou l'équivalent
Sel et poivre (au goût)
1 recette de pâte à tarte

ÉTAPES
1. Faire mariner la viande avec les patates, l'oignon, le consommé, le sel et le poivre, dans un plat durant toute une nuit.
2. Par la suite, déposer le mélange dans un gros plat recouvert de pâte.
3. Remplir d'eau à égalité des patates et recouvrir d'une abaisse de pâte.
4. Cuire au four sans couvrir à 400°F (200°C) pendant 1 heure. Baisser ensuite le feu à 250°F (120°C) et poursuivre la cuisson de 5 à 6 heures.

mardi 25 septembre 2007

Cent bon sens!

Devoir

*Toutes les définitions sont tirées du Petit Robert 2008

I ) Délimitation de l’aire sémantique de plusieurs mots polysémiques ou homonymiques.

Grève : - Cessation volontaire et collective du travail par des salariés. --- Terrain plat situé en bord de mer ou d’un cours d’eau.

Émettre : Mettre en circulation. --- Projeter hors de soi, exprimer

Sauver : Faire échapper quelqu’un à un danger. --- Économiser.

Anticiper : Exécuter avant le temps déterminé. --- Entamer à l’avance.

Élargir : Rendre plus large. --- Mettre en liberté un détenu.

Grêle : Précipitation constituée de glace. --- D’une finesse excessive.

Application : Action de mettre une chose sur une autre. --- Action d’appliquer son esprit, de se concentrer sur une tâche.

Développer : Enlever ce qui enveloppe. --- Faire croître, donner de l’ampleur. --- Exposé en détail un concept.

Servir : S’acquitter de certaines obligations pour quelqu’un ou une collectivité. --- Mettre à la disposition de quelqu’un une chose. --- Aider en étant utile. --- Se servir, prendre quelque chose.

Dur : Qui résiste à la pression, au toucher. --- Qui résiste à l’effort. --- Pénible à supporter. --- Qui manque de cœur.

Ordre : Succession régulière. --- Disposition qui satisfait l’esprit. --- Qualité d’une personne qui a une bonne organisation. --- Organisation social, ex : l’ordre public.

Panne : Étoffe de laine. ---Arrêt imprévu de fonctionnement dans un mécanisme.

Bureau : Table sur laquelle on écrit. --- Pièce ou est installée le lieu de travail.

Cocktail : Boisson. --- Réunion mondaine avec buffet.

Déshabiller : Dévêtir. --- Mettre à nu, démasquer.


II) Nuance à apporter


Chanteur-Chantre : Personne qui chante --- Voix forte et sonore dans un service religieux.

Venimeux-Vénéneux : Qui a du venin, ex : des serpents venimeux. --- Qui contient du poison, qui provoque des effets néfastes, une plante peut être vénéneuse.

Amener-Emmener : Apporter quelque chose à quelque part. --- Mener quelqu’un avec soi.

Infantile-Puérile : Relatif à la première enfance. --- Qui ne convient qu’à un enfant.

Adresse-Dextérité : Qualité physique d’une personne qui fait les mouvements les mieux adaptés à la réussite de l’opération. --- Adresse manuelle, aisance dans l’exécution de quelque chose.

Physique-Physiologique : Qui concerne le corps humain. --- Relatif à la physiologie.

Problème-Problématique : Question à résoudre qui prêt à la discussion. --- Dont l’existence, la vérité, la réussite parait douteuse, qui fait problème.

Distinguer-Discerner : Reconnaître une personne ou une chose par ses traits caractéristiques. --- Percevoir distinctement un objet, sans aucune confusion.


III) Examiner le traitement dans les dictionnaires des mots polysémiques.


Les noms grêle et panne ont dans le Petit Robert plusieurs entrées parce que leurs nombreux sens sont trop différents.

Pour les verbes comme servir et élargir les différents sens sont seulement énumérés l’un après l’autres dans la même entrée.

Dans certains cas comme le mot dur l’entrée est divisée par des lettres et des chiffres romains.

dimanche 23 septembre 2007

Compte Rendu

Compte rendu de Le français québécois et la légitimité de sa description

MARTEL, Pierre, Nadine Vincent et Hélène CAJOLET-LAGANIÈRE, Université de Sherbrooke, 1998 : «Le français québécois et la légitimité de sa description », dans Revue québécoise de linguistique, vol. 26 n. 2, 1998, Montréal, pages 95-106.


Cet article, rédigé par 3 linguistes de l’université de Sherbrooke, s’intéresse principalement au phénomène de la variation lexicale à travers la francophonie. Cela n’est une nouvelle pour personne, il existe des écarts entre le français québécois et le français dit standard. Pourtant, les Québécois n’utilisent-ils pas les mêmes dictionnaires que leurs cousins français? Il existe donc une norme, on peut affirmer que le français écrit est pratiquement le même de chaque côté de l’Atlantique. Cependant, les québécois ne vivent pas la même réalité politique qu’en France. À partir de cette perspective, les auteurs ont voulu avec ce texte, entreprendre un questionnement sur la place du vocabulaire sociopolitique québécois dans les ouvrages dictionnairiques français.

Pour délimiter leur enquête, les chercheurs ont analysé 100 mémoires de la commission Bélanger-Campeau qui traitait de l’avenir du Québec dans la constitution canadienne en 1998. Ces textes soignés proviennent de différents milieux, ils sont donc très représentatifs de toutes les sphères de la société québécoise. Quelques mots employés fréquemment pour décrire notre réalité furent retenus et classés en trois thèmes ; groupes humains, option constitutionnelle et identité.


Voici un bref coup d’œil des mots retenus et de leur subdivision:

Groupes humains : -nation -société -pays

Option constitutionnelle : -autonomie -souveraineté -fédéralisme

Identité : -canadien -québécois -canadiens-français


Pour démontrer la thèse que les définitions des dictionnaires français ne correspondent pas toujours au sens québécois, le terme nation fut analysé. Dans le Petit Robert, une nation est brièvement un groupe humain constituant une communauté politique souveraine. Ce qui revient à dire que les québécois en fait ne serait pas une véritable nation. De cet exemple, on peut conclure qu’il y a un écart sémantique qui mériterait d’être mieux défini. D’ailleurs, des expressions couramment utilisées comme société distincte, souveraineté-association ou le beau risque devraient avoir leur entrée dans le dictionnaire. Un étranger peut très difficilement se repérer sur le sens de ses mots avec un Petit Robert.

Actuellement les dictionnaires disponibles ne se contentent que de décrire l’univers français. La langue de Molière ne peut se targuer du titre de langue universelle si dans tous les ouvrages qui la représentent font de la France le nombril du monde. Une option facile à ce problème serait de produire nous-mêmes un dictionnaire québécois reflétant mieux notre réalité politique, mais se faisant nous provoquerions une séparation linguistique. Selon le point de vue des auteurs, il serait beaucoup plus préférable d’inclure nos termes dans les dictionnaires déjà existants.

En regardant un peu ailleurs, nous pouvons constater que d’autres pays comme les États-unis, le Brésil et le Mexique ont depuis longtemps appuyé idéologiquement et financièrement la publication de dictionnaires reflétant les usages selon leur réalité. Le Webster américain existe depuis 1806 et les dictionnaires brésiliens ont supplantés depuis longtemps en popularité les versions originales portugaises. Il semble que le Québec tire de la patte depuis longtemps en matière d’affirmation linguistique.

En conclusion, plusieurs facteurs expliquent le fait que le français québécois n’a pas toute sa place dans les ouvrages français. Il est impossible nier que nous n'avons pas le même poids démographique et par ce fait nous constituons un beaucoup plus petit marché. Le message lancé par les auteurs est que dans le but de nous préserver et de nous épanouir en tant que communauté francophone, il serait légitime que nos mots et nos expressions soient officialisés. Le but n’est pas de créer un schisme linguistique, mais de tisser des liens entre nos usages et ceux des autres francophones.

dimanche 16 septembre 2007

Néologismes

Voici une liste de 10 Néologismes

Source : Université de Strasbourg , http://fle.u-strasbg.fr/journar1.htm

Adulescent : (adulte + adolescent) Adulte qui se comporte comme un adolescent.

Alicaments : (aliment + médicament) Pilule que l’on doit prendre en mangeant.

Confipote : (confiture + compote) Confiture allégée.

Foultitude : (foule + multitude) Terme créé par Victor Hugo exprimant une grande quantité.

Franglais : (français + anglais) Parler en mélangeant des mots anglais avec des mots français.

Photocopillage : (photocopie + pillage) Abus de photocopies.

Rurbain : (rural + urbain) Zone urbaine en campagne.

Sidaction : (sida + action) Nom de la journée d’action contre le sida

Vélocation : (vélo + location) Nom d’une entreprise de location de vélos

Les longs mots

Pour l’exercice de cette semaine, qui consiste à découper en morphèmes un mot excessivement long, j’ai choisi Apopathodiaphulatophobie. Cette célèbre phobie de la constipation, qui se caractérise chez un individu par une surconsommation de laxatifs, est en fait composée de trois préfixes et d’un noyau.

Apo-patho-diaphulato-phobie

Apo : Éloignement ou séparation
Patho : Souffrance, changement accidentel
Diaphulato : Impossible de trouver le sens de ce morphème, probablement qu’il n’en est pas un !
Phobie : Peur

En conclusion, après découpage du mot il est difficile de faire un lien avec sa définition. Je soupçonne des gens de médecine voulant seulement créer un long mot pour le plaisir de la chose.


Pour ceux qui s'intéressent à ce sujet, je vous conseille de visiter ce lien qui recense les plus longs mots dans toutes les langues!

http://villemin.gerard.free.fr/Langue/Motlong.htm

mardi 11 septembre 2007

Résumé de lecture

Compte Rendu

POIRIER, Claude, 2005 : « La dynamique du français à travers l'espace francophone à la lumière de la base de données lexicographiques panfrancophone », Revue de linguistique romane, Strasbourg, t. 69, nos. 275-276, p. 483-516. (C-108)

Voici un compte rendu très sommaire du premier article scientifique que j'ai lu. Je ne suis pas certain que je vais m'en servir pour faire mon compte rendu, mais je tenais à rassembler les idées principales pour ne pas perdre ma lecture.

Selon Claude Poirier, la supériorité du français de France dit standard est en train de s’effriter. Nous assistons à un important changement de perspective, puisque les français régionaux comme ceux du Québec ou du Maghreb s’affirment comme étant des formes réelles et concrètes de français. L’auteur s’est questionné longuement sur l’origine des diverses variations du français et a analysé la pensée de quelques spécialistes qui se sont penchés sur la question. De cette analyse s’est dégagé le fait qu’aucun type de français n’est supérieur à un autre et cela même si la sorte de français comporte plusieurs emprunts à d’autres langues. Face à cette grande diversité, il serait nécessaire d'entreprendre un travail de recensement des termes régionaux pour les officialiser au même titre que tous les mots que l’on retrouvent dans le dictionnaire. Un tel ouvrage est déjà commencé sur le net, il porte le nom de base de données lexicographiques panfrancophones. Sur ce site on peut retrouver les particularités régionales de tout les pays francophones sur la planète. La plupart des définitions sont accompagnées d’une image et d’une séquence auditive pour que les utilisateurs aient la chance d’entendre la prononciation exacte. Ce projet de dictionnaire panfrancophone ne peut qu'avoir des effets bénéfiques sur la place du français dans le monde. La langue de Molière est en voie d’être la langue la mieux répertoriée et les collaborations nécessaire à ce travail de longue haleine ne peuvent que créer des liens entres les nombreuses communautés francophones.

Mots et sensations!

I)Trouvez des verbes traduisant les effets que les odeurs ou les parfums produisent sur vous :

L’odeur de la cigarette me dégoutte.
Les parfums forts me dérangent.
La senteur du café m’apaise
Le parfum du chocolat m’enchante
L’arôme du riz me plaît.

II)Qualifiez l’odeur :

L’odeur de la cigarette est dégouttante.
Les parfums forts sont dérangeants.
La senteur du café est apaisante.
Le parfum du chocolat est enchantant.
L’arôme du riz est plaisant.

II)Concevez un exercice d’enrichissement du vocabulaire :


Pour le goût (élèves de la maternelle) : Faire goûter différents liquides aux enfants et leur demander de dire lequel est amer, sucré, vinaigré… Pour élever quelque peu le niveau de difficulté il serait intéressant d'introduire différentes textures comme velouté, moelleux, granuleux...

Pour le toucher (élèves du primaire) : Mettre un objet inconnu dans un sac, demander à un élève de venir le toucher et tenter d’exprimer ce qu’il ressent pour faire deviner aux autres élèves de la classe qu’elle est l’objet.

Pour la vue (élèves du secondaire) : Présenter une photographie à un élève devant la classe et lui demander de décrire l’image. Les autres élèves doivent tenter de dessiner l’image le plus fidèlement possible.

mardi 4 septembre 2007

À la librairie...

Pour effectuer la petite enquête sur les dictionnaires je me suis présenté aux Bouquinistes sur la rue Racine. Selon la dame au comptoir leur meilleur vendeur est sans aucun doute le Larousse. Cependant, elle recommande fortement aux étudiants de se procurer un exemplaire du Petit Robert. Elle déplore l’absence de noms propres et propose d’acheter un autre dictionnaire pour compléter. La vendeuse n’avait pas d’autres opinions particulières à partager sur les dictionnaires…

vendredi 31 août 2007

Questions du prof

1. Êtes-vous un collectionneur de mots ?

Je ne sais pas quels sont les critères officiels pour appartenir à cette catégorie, mais on peut dire que j'affectionne particulièrement certains mots.
J'aime bien dire à cause au lieu de pourquoi, je trouve que cela ajoute une saveur spéciale. Céline Dion m'a même copié dernièrement dans sa chanson ou elle dit ; on s'est aimé à cause...qui passe régulièrement à tva.

Il y a aussi le mot diantre que moi et certaines personnes tentions de repopulariser. J'ai plutôt abandonné la manoeuvre de sauvetage de ce mot en voie de disparition, mais quand même il a une place particulière dans mon coeur.

Certains mots me font également frémir. Je déteste par dessus tout, sans véritables raisons, le mot cachet, que je trouve sonne très mal. Mes dents grincent lorsque quelqu'un dit qu'un objet ou une maison ont du cachet.

2. Qu'est-ce qu'un dictionnaire ?

Selon le larousse cela serait un recueil de mots rangés par ordre alphabétique et suivis de leur définition. J'adhère à ceci.

un glossaire ?

Toujours avec le larousse, c'est un lexique expliquant les mots rares d'une langue.

un lexique ?

C'est un ensemble de mots formant la langue d'une communauté et considéré abstraitement comme l'un des éléments constituant le code de cette langue. Cependant ce mot peut avoir d'autres sens comme un dictionnaire regroupant les termes utilisés dans une science précise ou un vocabulaire employé dans un discours d'un écrivain ou d'un homme politique par exemple.

une encyclopédie ?

C'est un ouvrage ou l'on expose méthodiquement ou alphabétiquement l'ensemble des connaissances universelles d'un domaine du savoir.

une terminologie ?

C'est un ensemble des termes particuliers à une science, un art ou un domaine.

3. Quelle est la fonction du dictionnaire ?

Pour moi il sert à établir une norme en ce qui concerne le sens et l'orthographe des mots. C'est une convention du côté écrit d'une langue.

4. Combien de dictionnaires possédez-vous ?

Je possède 4 dictionnaires de définitions, 2 de traduction et 1 de synonymes.

5. Consultez-vous souvent vos outils de référence ?

Très rarement lorsque je suis à la maison, je préfère consulter des outils sur internet parce que c'est plus rapide, mais en salle de classe ils sont essentiels.

6. Les dictionnaires sont-ils tous semblables? Selon vous, en quoi divergent les dictionnaires ? (composantes, nombre d'entrées, taille de l'ouvrage...)

Chaque dictionnaire est très différent, leur utilité varie selon le contexte. Le Petit Robert est excellent lorsque l'on recherche les diverses définitions d'un mot, mais on y trouve aucun nom propre... Certains sont très volumineux et complets, mais moins faciles à transporter. Il faut un juste milieu et une combinaison de plusieurs dictionnaires est souvent idéale.

7. Est-ce que tous les mots sont acceptables dans un dictionnaire ? (Qui décide de la norme ?)

La norme des dictionnaires est souvent établis par les grands de l'académie française, mais elle ne reflète pas toujours la réalité dans l'ensemble de la population. Selon moi tous les mots devraient être dans le dictionnaire, même le joual et les sacres. Un dictionnaire devrait être un éventail des mots utilisés dans la francophonie et ne devrait pas juger que certains mots n'ont pas leur place dans le dictionnaire.

8. Connaissez-vous des dictionnaires de fabrication québécoise ?

Pas particulièrement, cependant je vois souvent des recueils avec toutes les expressions québécoises ou saguenéennes, c'est toujours intéressant.

9. Si vous êtes un collectionneur de mots, pouvez-vous me donner des exemples de particularismes (faune, flore, alimentation, culture, expressions familières) de votre région (incorporer des photos sur votre blog pour illustrer ces réalités).

-Cotteur : terre plein du milieu ou en bordure de route.

-Wipeur : essuie-glace

-Truie : Poêle à bois de forme ronde.

-Piaffer / Piaquer : Faire du bruit en mangeant.

Suite à une chicane de famille pour savoir lequel entre les deux mots était le terme exact, nous avons constaté à notre grand étonnement qu’aucun des deux figurait dans le dictionnaire.


Corpus des insultes/surnoms


-Dadon : Quelque chose de commode, pratique, qui arrive au bon moment.

-Malavenant : Quelqu’un d’impoli ou de grossier, qui fait du mal.

-Jigon : Alternative à gros colon, quelqu’un qui sait pas vivre, qui n’a pas de manières.

-Snoreau : Personne espiègle, qui joue des tours.

-Canisse : Personne dépourvue d'intelligence.

-Crassoune : Surnom donné aux enfants. (Dans ma famille...)

Expression :

-Faire simple : niaiser ex: arrête de faire simple de même... ou à cause que tu fais simple de même. (chanson des colocs)

strong>

Liste des dictionnaires en ma possession

I) Dictionnaire Bélisle de la Langue Française au Canada par Louis-Alexandre Bélisle, 1957

Je viens de découvrir à mon grand étonnement que je possède l'un des premiers dictionnaires du français québécois! J'ai hérité de cet ouvrage gigantesque de mon grand-père. Malgré son vieil âge le livre est relativement en bon état, inutile de dire qu'il est très précieux pour moi.

II) Petit Larousse illustré 1990

C'est mon bon vieux dictionnaire pas trop épais, qui se glissait bien dans mon sac lorsque je devais faire des productions écrites à l'école. Il n'est pas très complet, mais il contient beaucoup de noms propres ce qui était bien utile pour écrire mes sujets amenés.

III) Nouveau dictionnaire des synonymes - Larousse 1997

Je viens de découvrir ce dictionnaire dans ma bibliothèque, toujours pratique, mais j'ai plutôt tendance à consulter les synonymes avec antidote. C'est plus rapide qu'avec la version papier.

IV) Larousse Multimédia Encyclopédique 1996

C'est un Larousse sur cd-rom assez ancien. La partie des noms propres est la plus intéressante, chaque nom est illustré et quelques fois on a même accès à des séquences vidéo.

V) Une panoplie de dictionnaires médicaux

Mes parents sont infirmiers, donc j'ai accès à plusieurs ouvrages de ce genre.

VI) Dictionnaire anglais/français et espagnol/français

Je n'ai pas réussi à les trouver, mais ils doivent bien être quelque part dans le fond de mon garde-robe.

C'est à peu près tout en ce qui concerne mes dictionnaires. Je devrais faire bientôt l'acquisition de la dernière édition du Petit Robert. Il paraît que cela peut toujours être commode quand on entreprend un bac en linguistique...